Épisode 104 : Retour sur une étude en profondeur de la BPI (Banque Publique d’Investissement) sur le rapport entre les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et les réseaux sociaux. Pour rappel : les PME c’est entre 10 et 249 salariés et les ETI entre 250 et 4999 salariés.

Où en sont les PME et ETI françaises par rapport aux réseaux sociaux ? Pourquoi doivent-elles s’y intéresser ? Et quelles opportunités peuvent-elles en tirer ?

Étude de la BPI

La BPI nous offre une très belle enquête sur les PME et les réseaux sociaux.

BPIFrance est une Banque publique d’investissement, un organisme français de financement et de développement des entreprises. 

Enquête menée auprès de plus de 1 600 dirigeants de PME et ETI françaises en juin 2018.

Les PME et ETI représentent 3,8% des entreprises en France pour 53% des salariés français et 52% du Chiffre d’Affaire global en France.

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Les réseaux sociaux restent un territoire largement inexploré par les PME françaises.

70 % des PME françaises possèdent une page ou un compte officiel sur l’un des 5 principaux réseaux.

Parmi les PME ayant un compte social : 80% sont sur Facebook, 52% sur Linkedin, 27% sur Twitter et seulement 18% sur Instagram.

Mais elles sont très peu voir pas du tout actives.65 % ne publient jamais et seulement 32% des PME disent être réellement actives sur les réseaux sociaux.

Et les moyens investis par les PME sont encore faibles

Voir même inexistant… 42% des PME interrogées reconnaissent avoir dépensée 0 Euros en 2017 pour les réseaux sociaux. Cela inclue aussi le coût du personnel.

Quant à leurs investissements financiers et humains, ils sont minimes. 80 % dépensent moins de 10 000 € par an coûts de personnel inclus.

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Pour la grande majorité des PME, les réseaux sociaux ne constituent pas un enjeu prioritaire

84 % des entreprises interrogées affirment que le principal frein à une présence plus active est le manque de temps.

70 % des dirigeants de PME ne font pas des réseaux sociaux un enjeu prioritaire.

40 % disent même ne pas y voir d’intérêt pour leur activité.

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Il y a un fort décalage entre la vision idéale et les usages des entreprises au quotidien

C’est le grand paradoxe des PME française.

Les entreprises interrogées voient globalement dans les réseaux sociaux une source d’avantage concurrentiel. Notamment à travers l’animation de communautés, ou encore une meilleure gestion client.

Elles sont 63% à confirmer qu’une présence active sur les RS représente un véritable avantage concurrentiel.

Et bonne nouvelle : 76% estiment que les RS ne sont pas qu’une mode passagère. Ouf !

Mais elles n’ont pas de stratégie social media formalisée

70% des PME françaises n’ont pas défini de stratégie sur les réseaux sociaux.

Pire, 63% des PME françaises déclarent ne pas avoir de stratégie de marque formalisée et partagée.

Cependant, leur présence reste aujourd’hui limitée autour de 3 principales actions : publier des informations / actualités sur leur entreprise, faire de la veille et partager du contenu provenant d’autres utilisateurs.

Peu de rationalisation des actions social media autour d’objectifs déterminés et précis.

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Tout part du dirigeant

C’est l’appétence du dirigeant pour le sujet social media qui constitue le premier facteur d’engagement de l’entreprise sur les réseaux.

Le fait que le dirigeant se dise présent et actif à titre personnel sur les réseaux sociaux influence très fortement le niveau d’engagement de l’entreprise sur ces réseaux ; il en est même le premier moteur.

A noter que peu de dirigeants de PME françaises sont réellement actifs sur les réseaux.

72% des dirigeants de PME se disent inactifs et peu actifs sur les réseaux sociaux à titre personnels.

Ils ont des comptes personnels principalement sur FB (76%) et Linkedin (77%).

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Tout dépend aussi du secteur d’activité

Bien qu’il soit moins déterminant, le secteur d’activité de l’entreprise figure parmi les autres facteurs d’implication des entreprises.

En effet, les PME-ETI en contact avec le consommateur final ont plus de facilité à s’emparer du sujet (comme les services, le commerce, ou encore le tourisme).

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Et du coup quels sont les freins ? Pourquoi en est-on seulement là ?

84% des PME Françaises interrogées se rejoignent pour dire que le temps est la première contrainte à une présence accrue sur les réseaux sociaux.

Suivi des compétences plus loin derrière (57 % des entreprises).

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Comment les PME Françaises gèrent leurs réseaux sociaux ?

La présence du dirigeant y est encore forte.

35% des PME reconnaissent que c’est le dirigeant lui-même qui gère les RS de l’entreprise. C’est dingue !!

Seulement 6% des PME ont recours à l’externalisation en agence.

Etonnant quand on sait que 84% des PME estiment que le temps est leur premier frein à un développement accrue.

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Il existe donc un vivier d’entreprises à convaincre et soutenir !

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