Épisode 76 : Facebook veut en finir avec les contenus borderlines et polémiques sur les réseaux sociaux et pour ça il entraîne une Intelligence Artificielle pour les détecter et faire chuter leur visibilité. Mais pourquoi ?
Décidément Zuck est bavard en cette fin d’année.
Le 15 Novembre, Mark Zuckerberg nous a ressorti un long article dont seul lui a le secret. Mark y décrit les défis du réseau social en matière de campagne de désinformation et de modération du contenu.
Dans ce document, il déclare que FB continue à former ses systèmes d’intelligence artificielle afin de pouvoir détecter un contenu qui enfreint ses directives.
Les règles Facebook sont simples : Pas de fake news, pas d’incitations à la violence, pas de nudité.
Oui mais certains contenus sont étudiés pour respecter les règles de Facebook tout en nuisant à la qualité du réseau social. Ils n’enfreignent pas directement les règles de la plateforme, mais se rapprochent de la limite de l’acceptable.
Facebook souhaite éradiquer ce type de contenu.
Pourquoi ? Parce que c’est sur les contenus borderline qu’il y a le plus d’engagement !
D’après Mark Zuckerberg, plus un contenu se rapproche des limites de bien séance fixées par Facebook et plus il est susceptible de générer de l’engagement.
Et donc qui dit plus d’engagement dit plus de visibilité sur la plateforme.
La mécanique est simple : les contenus provocateurs, sensationnalistes… génèrent un fort engagement sur Facebook, les éditeurs ont intérêt à utiliser ces contenus pour faire de l’audience.
Selon Zuckerberg, « cela peut nuire à la qualité du discours public et conduire à une polarisation de l’opinion. Dans le cas de Facebook, cela peut également dégrader la qualité de nos services. »
Markito s’appuie sur un graphique simple qui en dit long !
Le graphique s’appelle « Natural engagement pattern »
Plus on se rapproche de la limite de contenus autorisés et plus l’engagement est élevé.
« Nos recherches suggèrent que peu importe où nous traçons les limites de ce qui est autorisé, lorsqu’un contenu s’approche de cette limite, les gens s’y intéressent davantage en moyenne – même s’ils nous disent après coup qu’ils n’aiment pas le contenu. »
Rien de nouveau ! La polémique est le premier moteur de conversations.
C’est une mécanique bien connu et très largement utilisée dans les média d’info-divertissement.
Jouer la carte de la majorité silencieuse vs. minorité bruyante La minorité bruyante permet la viralisation et le reach organique. Pour toucher minorité bruyante on joue la carte de l’opposition des extrêmes.Exemple :Pro Apple vs. Anti AppleVegan vs. Amoureux de la viande
Ton condescendant : passif agressif
La solution proposée par Facebook : une intelligence artificielle pour inverser la tendance
La solution de Facebook contre ce phénomène, c’est une modification de l’algorithme en incorporant une IA.
Facebook entraîne une intelligence artificielle qui détecte les contenus « borderline » afin de réduire la portée de ceux-ci sur le réseau social.
L’idée est de décourager ces contenus pour parvenir à de vraies « meaningfull interactions ».
Attention, Facebook ne souhaite pas interdir ces contenus. Simplement limiter leur propagation virale.
Rappelons que les contenus « borderlines » respectent les règles de la plateforme.
Par ailleurs, Facebook s’est toujours positionné comme un défenseur de la liberté d’expression.
A terme, Facebook devrait même permettre de faire régler soit même l’intensité de ce filtre.
Une fois que ces systèmes d’IA auront mieux compris ce qu’ils recherchent, Facebook sera en mesure de créer un outil capable de conserver certains types de contenus susceptibles de déranger ou de rendre votre contenu désagréable, même s’ils n’enfreignent pas ses normes.
. . .
. . .
Le Super Daily est fabriqué avec une pluie d’amour par les équipes de Supernatifs.
Nous sommes une agence de content marketing et social media basée à Lyon. Nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.
Contact : bonjour@supernatifs.com