Épisode 1384 : Youpi c’est les vacances, donc on fait un épisode cetet semaine pour vous parler des dernières infos social media ! On se parle de l’activation phygitale de Disiz pour la sortie de son album, on parle aussi de Riles. On parle de l’option coloriage sur Instagram, d’une photo qui a fait le tour du monde sur le cambriolage du Louvre et des conseils de Meta pour éviter de se faire scam sur les réseaux sociaux !
Disiz transforme la sortie de son album en expérience phygitale virale
🎬 Introduction
Cette semaine, impossible de passer à côté de l’activation brillante signée Disiz.
L’artiste vient d’annoncer son nouvel album On s’en rappellera pas, prévu pour le 21 novembre 2025, et il a choisi une approche de promo aussi surprenante qu’efficace : organiser des écoutes immersives dans des cinémas et des théâtres à travers la France.
À première vue, on pourrait croire à une opération promo classique. Mais en réalité, Disiz a créé un événement dans le réel conçu pour exploser sur les réseaux sociaux. Une stratégie phygitale parfaitement calibrée pour générer du buzz organique, de l’UGC et surtout, du contenu social premium.
🎟️ 1. Une stratégie événementielle pensée pour le social
Le dispositif est simple, mais ultra efficace :
Disiz propose une écoute commentée de son album dans des lieux prestigieux — cinéma, théâtre — avec diffusion d’un film exclusif et une présence de l’artiste.
Quelques jours avant la sortie, il a teasé les dates sur Instagram et TikTok : résultat, les posts d’annonce cumulent plusieurs dizaines de milliers de likes et partages, et les places se sont vendues en quelques heures.
👉 L’activation repose sur une mécanique clé du social media moderne :
créer un moment rare, fort et limité dans le temps, que les fans vont naturellement vouloir documenter.
Chaque spectateur devient alors un micro-influenceur, en partageant stories, photos et vidéos de son expérience — le tout amplifié par le tag de l’artiste.
📱 2. Quand l’événement physique devient moteur de viralité digitale
Disiz l’a très bien compris : aujourd’hui, le réel est un tremplin pour le digital.
L’album ne sort que dans un mois, mais les réseaux bruissent déjà de stories, Reels et TikToks d’auditeurs ravis.
Le hashtag #OnSenRappelleraPas commence à circuler, et certains extraits de la soirée du Châtelet ont dépassé les 100 000 vues sur TikTok en 24h.
Cette approche “phygitale” coche toutes les cases d’une activation social media réussie :
- Expérience immersive → génératrice d’émotion et donc de contenu authentique.
- Rareté → FOMO immédiate, les gens veulent “en être”.
- Partageabilité → décors, lumières, ambiance = visuels parfaits pour le social.
👉 C’est du earned media à grande échelle : sans gros plan média, la communauté s’occupe de la visibilité.
💡 3. Ce que les marques peuvent retenir
Cette campagne illustre une tendance forte du marketing social : revenir au réel pour nourrir le digital.
Créer de l’événement, du contact, du souvenir, et s’appuyer ensuite sur les réseaux pour amplifier.
Pour les marques, les enseignements sont clairs :
- Créer un moment exclusif et immersif → les réseaux sociaux feront le reste.
- Inviter la communauté à participer → plus d’engagement, plus d’authenticité.
- Soigner le cadre visuel → chaque spectateur devient producteur de contenu.
Et surtout : penser le social media comme un média d’amplification d’expérience, pas seulement comme un canal de communication.
🧠 Conclusion
Avec cette promo, Disiz prouve qu’on peut lancer un projet musical en 2025 sans matraquage publicitaire.
Il suffit d’une bonne idée, d’une expérience à vivre, et d’une communauté prête à partager.
Une belle leçon de marketing phygital, où l’émotion vécue devient la matière première du social.
Bref, un cas d’école à suivre de près — et peut-être à imiter pour votre prochaine activation de marque 👀
Instagram ajoute une option pour dessiner dans les DM et coller des stickers
Instagram a officiellement lancé à grande échelle une nouvelle option dans ses messages privés (DM) : la possibilité d’utiliser les conversations en tableaux blancs !
Concrètement on va pouvoir dessiner directement sur l’écran de conversation et ajouter des stickers librement sur notre fil de conversation.
J’ai déjà accès à l’option dessiner et franchement c est assez cool
Concrètement, dans une conversation, l’utilisateur clique sur le menu « + » à droite de la zone de saisie, ce qui ouvre les outils de dessin en haut de l’écran : pinceau, couleurs, etc. On peut carrément dessiner « par‑dessus » les contenus et la discussion , et placer un sticker où l’on veut.
Ces dessins ou stickers disparaîtront progressivement du fil à mesure que la conversation avance — ce qui limite leur visibilité dans le temps.
Et pour avoir testé ça fonctionne pour les marques, les créateurs et aussi dans les discussions de groupe.
On s’inscrit dans une utilisation de la messagerie ou l’usage des DM a fortement augmenté : il y a désormais plus de messages échangés que de publications principales ou de stories.
L’ajout de cette fonctionnalité intervient dans une logique de renforcement de la messagerie comme vecteur d’engagement et de rétention.
Il n’est pas garanti que cette option devienne massivement utilisée — elle pourrait rester un « gadget ».
Pour les marques et créateurs, cela ouvre plusieurs pistes : dans un chat de communauté, on pourrait inviter l’audience à dessiner ou réagir graphiquement, rendre la conversation plus ludique.
Avec l’accent mis sur les DM, cela peut aussi signifier qu’il faut penser des formats plus « interactifs » en messagerie (pas uniquement en feed).
Cela amène aussi des changement dans l’« expérience utilisateur » : l’UX de la messagerie devient plus expressive. Cela pourrait aussi influencer la façon dont on incite les échanges privés autour des contenus de marque.
Instagram renforce la dimension « chat créatif » de ses DM, au moment où la messagerie devient un pilier de l’engagement.
A suivre de près, mais il ne s’agit pas encore d’un format révolutionnaire — juste d’un outil supplémentaire à connaitre
https://www.socialmediatoday.com/news/instagram-adds-option-draw-on-dms-chats-stickers/803702
Le cambriolage du Louvre et le cliché viral qui a retourné Internet
🧩 Introduction
Dimanche 19 octobre 2025, un cambriolage spectaculaire au Louvre secoue la France.
Mais ce n’est pas seulement l’affaire policière qui fait parler : c’est une photo, prise devant le musée, qui devient virale dans le monde entier.
Un cliché signé Thibault Camus (Associated Press), montrant un homme en costume trois-pièces, chapeau Fedora et parapluie à la main — un look de détective sorti tout droit d’un film noir.
L’image devient instantanément un phénomène social media mondial : Sherlock Holmes, Alain Delon, Humphrey Bogart… Les comparaisons pleuvent. Et surtout, Internet s’enflamme : “vrai détective ou image générée par IA ?”
📸 1. Comment un simple cliché devient un phénomène viral
À l’origine, rien ne destinait cette photo à devenir virale. Mais en quelques heures, elle explose sur les réseaux :
- Des milliers de commentaires sur X (ex-Twitter) où les internautes s’amusent à comparer le mystérieux personnage à des figures de fiction.
- Le message d’un compte anglophone le présentant comme un “French detective” atteint 5 millions de vues.
- Sur TikTok et Instagram, le cliché est repris, remixé, détourné en fausse affiche de film ou en mème par des créateurs du monde entier.
Le tout dopé par un timing parfait : un événement réel, un mystère visuel, et une esthétique digne d’un film de Soderbergh.
👉 Résultat : le sujet “Cambriolage du Louvre” devient trending topic mondial en quelques heures.
🤖 2. Sherlock Holmes ou IA ? La viralité née du doute
Rapidement, Internet se divise :
certains sont persuadés que l’image est un fake généré par IA, d’autres la croient authentique.
Cette confusion amplifie la viralité. Le New York Times fait même vérifier la photo par un expert en IA, confirmant qu’elle est bien réelle.
👉 Une mécanique classique des contenus viraux en 2025 :
- Un événement réel (ici un cambriolage).
- Un visuel intrigant qui semble “trop parfait”.
- Un débat autour de la véracité, qui pousse à partager et commenter encore plus.
C’est le “triangle parfait” de la viralité moderne : émotion + mystère + doute technologique.
💬 3. Ce que cette viralité nous dit sur le rapport entre IA, photo et confiance en ligne
Ce cas est fascinant car il incarne un basculement :
on vit à une époque où plus personne ne sait si ce qu’il voit est réel.
Et cette incertitude devient… le moteur de l’attention.
Pour les marques et créateurs, c’est une leçon précieuse :
- La forme (esthétique, storytelling visuel) compte autant que le fond.
- Le doute peut être un levier de viralité — à manier avec précaution.
- Et surtout : dans un monde saturé d’images, l’authenticité se prouve, elle ne se présume plus.
🧠 Conclusion
Un cliché d’un inconnu devant le Louvre, pris au bon moment, a fait plus pour la visibilité du musée qu’une campagne à plusieurs millions.
Un parfait exemple de la nouvelle viralité post-IA :
celle où chaque image est à la fois une œuvre, un débat, et un mème.
Bref, entre Sherlock Holmes et Midjourney, Internet a choisi… de ne pas choisir.
Et c’est précisément ce flou qui alimente les conversations et l’engagement.
Meta ajoute des alertes & conseils pour aider les utilisateurs plus âgés à éviter les arnaques et détecter les scammers
D’après le rapport de la Federal Trade Commission (FTC), aux États Unis, de 2020 à 2024, le nombre de déclarations de pertes de 10 000 $ ou plus par des adultes de 60 ans+ a été multiplié par plus de quatre.
Plus précisément aux US, en 2024
ce sont 8200 personnes qui ont déclaré une arnaque > 10k€.
Les utilisateurs âgés (notamment 60 ans et plus) sont particulièrement vulnérables aux arnaques en ligne, et notamment via les applications de messagerie et réseaux sociaux. Par exemple, selon le rapport de Federal Bureau of Investigation (FBI) pour 2024, les internautes de plus de 60 ans ont déclaré les plus nombreuses plaintes et subi les plus fortes pertes liées aux arnaques dont 8200 plaintes en 2024 pour des montants > 10k€.
Face à cela, Meta introduit plusieurs mesures dans ses applications (WhatsApp, Messenger) :
• sur WhatsApp : un avertissement s’affiche si l’utilisateur s’apprête à partager son écran avec une personne inconnue — c’est une méthode fréquente des arnaqueurs.
• sur Messenger : test d’un système de détection d’arnaque dans les chats : lorsqu’un nouveau contact envoie un message potentiellement frauduleux, l’utilisateur obtient un avertissement ; il peut également soumettre ses récents messages pour une « vérification IA » d’arnaque. Si un risque est détecté, Meta affiche des explications sur les arnaques courantes, et suggère de bloquer ou signaler le compte.
Meta a également partagé des conseils pour aider les proches plus âgés : surveiller les propositions de « services de rénovation de maison à faible coût », de « récupération d’argent perdu », ou de faux « service client » – tous typiques de l’ingénierie sociale ciblant les seniors.
Enfin, Meta collabore avec des organisations comme National Elder Fraud Coordination Center (NEFCC) pour combattre à grande échelle ces fraudes qui exploitent les utilisateurs âgés.
Du côté marketing : cela met en évidence que les plateformes ne sont plus seulement des lieux d’engagement ou de monétisation, mais aussi des environnements à risques — d’où l’importance pour les marques (et les communicants) d’intégrer la dimension « sécurité & confiance » dans leur stratégie.
Meta renforce ses outils et alertes pour protéger les utilisateurs plus âgés contre les arnaques dans ses écosystèmes de messagerie, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue dans le marketing social et la communication.
INFO BONUS :
https://www.socialmediatoday.com/news/meta-adds-features-tips-to-help-older-users-avoid-scams/803431

