Épisode 1401 : Les carrousels sont peut-être les grands oubliés du moment en social media. C’est le format le plus sous-cotés et pourtant terriblement efficaces ! D’un point de vue créatif pour celui qui le produit, ou d’un point de vue cognitif pour celui qui le consomme.
Aujourd’hui, on tente de comprendre pourquoi il est mis de côté et on revient sur ses performances sur différentes plateformes. Instagram, TikTok ou LinkedIn, c’est toujours une bonne idée de mettre du carrousel dans vos stratégies de communication Social Media.

Pourquoi le carrousel cartonne encore ?

Il génère plus d’engagement

  • Sur Instagram, les carrousels obtiennent en moyenne ~154 % plus d’interactions que les publications avec une seule image. Tableau de Bord de Médias Sociaux
  • Certaines analyses parlent d’un engagement jusqu’à 3,1× supérieur aux posts « classiques » (image seule), avec aussi un taux de reach augmenté (~1,4×) et un doublement du taux de commentaires. RoboReel+1
  • Ils impliquent l’utilisateur : le swipe demande une action, ce qui rend l’expérience plus interactive — ce simple geste d’engagement actif change beaucoup par rapport à un scroll passif.

Il augmente le temps passé / la “durée d’attention”

  • Chaque slide vue = quelques secondes de plus passées sur le post, ce qui envoie un signal fort aux algorithmes qui valorisent le temps passé sur un contenu. usevisuals.com+1
  • Ce “dwell time” allongé favorise la visibilité, le reach et prolonge la durée de vie du post. RoboReel+1

Idéal pour la pédagogie & le storytelling

  • Un carrousel ressemble à un mini‑guide ou à une mini‑présentation : une idée par slide, progression logique, ce qui le rend parfait pour tutos, checklists, études de cas, avant/après, frameworks, etc. Metricool+2snshelper.com+2
  • Ce format séquencé facilite la compréhension, encourage les sauvegardes, les partages en DM ou en story — bref, il renforce la valeur perçue. Blog Wooskill+1

Ultra‑flexible créativement

  • On peut mixer texte, images, schémas, infographies, voire vidéos dans un même post — ce qui permet d’adapter le format au B2C comme au B2B, ou à des angles variés : éducatif, inspirationnel, storytelling, démonstration produit, coulisses, data‑visualisation… Label Agency+2Digital Information World+2
  • Cette flexibilité le rend adapté à presque tous types de contenu, très modulable selon le message et l’audience. Sortlist+1

Il s’intègre bien au modèle économique des plateformes

  • Les plateformes cherchent des formats qui maintiennent l’attention et maximisent le temps passé — le carrousel coche ces cases. Label Agency+1
  • Il fonctionne bien en organique mais aussi en publicité (carrousel ads), ce qui renforce son intérêt pour les marques. Epic Owl+1
  • Fort engagement: plus de temps passé par post, plus de commentaires, de partages et d’enregistrements que beaucoup d’autres formats. 
  • Idéal pour le contenu pédagogique, les guides, les avant/après, les études de cas et le storytelling de marque. 

Avantages par plateforme

  • Instagram
    • Très bon taux d’engagement, particulièrement pour les contenus pédagogiques et les mini‑tutos. 
    • Formats recommandés: surtout vertical 4:5 (1080 x 1350) pour occuper plus d’espace à l’écran. 
  • TikTok
    • Carrousels d’images encore sous‑utilisés, mais très efficaces pour des checklists, slides éducatives ou avant/après. 
    • Jusqu’à plusieurs dizaines d’images possibles, ce qui encourage le swipe et augmente le temps de visionnage. 
  • LinkedIn
    • Format star pour la visibilité organique, avec d’excellents taux d’impressions et d’engagement. 
    • Carrousels en PDF parfaits pour vulgariser des idées complexes, frameworks, études de cas ou synthèses d’articles. 

Les éléments cognitifs

Curiosité et “open loop”

  • La première slide crée un manque d’information (question, promesse, tension) qui active fortement la curiosité, ce qu’on relie à l’effet Zeigarnik : le cerveau déteste les tâches ou histoires incomplètes et cherche à “fermer la boucle”. 
  • Ce besoin de clôture pousse à swiper pour voir la suite, même sans bénéfice immédiat, simplement parce que l’information manquante devient mentalement inconfortable. 

Récompenses et dopamine par micro‑étapes

  • Chaque swipe apporte un petit “gain” cognitif (nouvelle info, insight, blague, slide surprenante), ce qui génère une succession de micro‑récompenses dopaminergiques. 
  • Cette mécanique de progression par niveaux, proche du jeu vidéo ou du slot machine, entretient l’anticipation et rend l’utilisateur plus enclin à aller “jusqu’au bout” du carrousel. 

Chunking et charge cognitive réduite

  • Le carrousel découpe une info complexe en “chunks” courts et visuels, que le cerveau traite plus facilement qu’un bloc de texte dense, ce qui augmente la compréhension et la sensation de fluidité. 
  • Ce découpage limite la charge cognitive et évite la surcharge visuelle, ce qui renforce le confort de lecture et l’envie de continuer à swiper plutôt que d’abandonner. 

Fluence visuelle et texte‑image

  • Quand chaque slide combine visuels simples, hiérarchie claire et texte court, on améliore la “processing fluency” : le cerveau traite vite et sans effort, ce qui augmente l’attrait et la persuasion. 
  • La bonne congruence entre image et texte (ce que l’on voit et ce que l’on lit racontent la même chose) renforce la compréhension, la mémorisation et la confiance dans le message. 

Effet de séquence et mémorisation

  • Les carrousels bénéficient du serial position effect : on retient mieux le début et la fin d’une séquence, ce qui permet d’optimiser hook et dernière slide (CTA, punchline, insight clé).. 
  • Cette structure séquentielle, proche d’un mini‑storytelling, active davantage les zones liées à l’émotion et à la mémoire qu’un visuel isolé, ce qui favorise partages, enregistrements et souvenirs durables. 

Conclusion

Les carrousels restent des piliers parce qu’ils sont exactement au croisement de ce que veulent les plateformes et de ce dont le cerveau a besoin pour bien traiter l’info. Ils maximisent le temps passé, la mémorisation et la valeur perçue, tout en restant simples à produire pour les créateurs.

Un format qui sert l’algorithme

Les carrousels augmentent mécaniquement le temps passé sur un post : chaque swipe ajoute quelques secondes de visionnage et d’interaction, ce qui améliore fortement la portée organique sur Instagram, TikTok et LinkedIn. En concentrant plusieurs visuels ou pages dans une seule publication, ils génèrent plus d’engagement qu’un simple visuel unique, ce qui en fait un format favorisé par les algorithmes.

Un format aligné avec la cognition

Cognitivement, le carrousel découpe l’information en “chunks” faciles à digérer, ce qui réduit la charge mentale et améliore la mémorisation. Il active aussi la curiosité (envie de voir la slide suivante), le besoin de compléter ce qui est commencé et le sentiment de contrôle lié au swipe, autant de mécanismes qui nourrissent l’engagement.

Un format qui porte la valeur

Sur le plan éditorial, le carrousel permet de raconter une histoire, d’expliquer un concept ou de dérouler un guide étape par étape, dans un espace bien plus riche qu’un simple post, sans basculer dans la complexité d’une longue vidéo. Cette combinaison de pédagogie, de storytelling et de densité d’info en fait un support idéal pour démontrer son expertise, que ce soit pour des marques B2C sur Instagram/TikTok ou des profils B2B sur LinkedIn.

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