Épisode 1300 : Épisode 1300 : Déjà 1300 épisodes c’est fou ! On est heureux d’avoir construit tout ça. Toi qui nous écoute, là, tout de suite, maintenant, merci pour tout, c’est grâce à toi ! Et on promet pour le 1400 ou le 1500, on se refait un gros événement ! Cœur sur vous !
Aujourd’hui on parle de Adam Mosseri qui nous balance les dernières news de Instagram, mais aussi des posts les plus engageants de LinkedIn, d’ Instagram qui arrive sur Ipad, de fact checking Meta aux US et de l’IA sur WhatsApp qui dérape.
Adam Mosseri met les points sur les i
Adam Mosseri, le boss d’Instagram, a pris la parole pour répondre aux questions brûlantes des créateurs.
Résultat : quelques confirmations qui font du bien d’être rappelées.
La fin du feed tel qu’on le connaissait
Le feed classique ? Ce n’est plus le cœur d’Instagram.
Aujourd’hui, les utilisateurs lambdas préfèrent envoyer des photos et vidéos en DM ou en Stories plutôt que de poster dans leur feed.
Résultat : Instagram mise tout sur la recommandation par IA pour continuer à rendre le feed attractif.
Concrètement, plus de 50% des contenus que tu vois dans ton feed viennent d’utilisateurs que tu ne suis pas.
Pour les créateurs, c’est plutôt une bonne nouvelle : le feed reste un levier puissant pour toucher de nouveaux publics.
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Petite mise au point sur l’algorithme
Pas de panique : l’algorithme ne change pas brutalement du jour au lendemain.
Chaque jour, de petits ajustements sont faits pour améliorer les performances.
Vous avez l’impression perdre de la portée. Personne ne s’intéresse à vos contenus depuis 1 semaine. C’est sans doute parce que le monde change, pas l’algo (vacances scolaires, fête des mères…).
Le message de Mosseri est clair : arrêtez de chercher des excuses dans l’algo.
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La recherche Instagram boostée par l’IA
Instagram muscle sa tech.
L’analyse des contenus (images, vidéos, textes) est en forte amélioration.
Objectif : rendre ton contenu plus facile à découvrir dans la recherche interne ET sur Google.
Une réponse directe au retard pris face à TikTok dont l’algorithme est redoutablement bon pour capter l’attention.
LinkedIn : l’engagement explose, quels formats fonctionnent ?
LinkedIn confirme sa montée en puissance
Le réseau professionnel LinkedIn s’impose comme un acteur de plus en plus influent dans le paysage social media. Longtemps perçu comme une plateforme sérieuse, réservée au networking ou au recrutement, il adopte désormais les codes des autres réseaux sociaux plus grand public. Pour mieux comprendre cette évolution, l’outil Metricool a analysé plus de 577 000 publications, révélant une hausse globale et marquée de l’engagement.
La vidéo, format star de l’engagement
Les vidéos sont aujourd’hui le format le plus performant sur LinkedIn. Microsoft a d’ailleurs confirmé cette tendance dans son rapport trimestriel : les impressions de vidéos ont grimpé de 73 % et les vues de 52 % en un an. Cette montée en puissance s’explique en partie par les efforts de LinkedIn pour améliorer l’expérience vidéo, notamment avec un flux dédié et une interface plus fluide sur mobile. La plateforme surfe clairement sur la vague TikTok, en rendant la vidéo plus visible et plus engageante.
Les sondages explosent… et restent sous-exploités
Autre format en forte progression : les sondages. Leur utilisation a bondi de 206 % en un an. Pourtant, ils restent encore sous-utilisés par les marques, malgré leur fort potentiel d’interaction, notamment sur mobile où un simple clic suffit pour répondre. Ces formats sont particulièrement efficaces pour générer rapidement de l’engagement natif, sans sortir de l’application.
Une plateforme pensée pour l’engagement
LinkedIn optimise ses algorithmes et ses formats pour encourager les interactions et la consommation mobile. Vidéos, sondages, et peut-être bientôt d’autres formats interactifs, transforment peu à peu LinkedIn en un véritable espace de création de contenu, à mi-chemin entre Instagram, TikTok et les blogs pros.
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Instagram sur iPad : C’est (peut-être) pour bientôt !
Enfin une bonne nouvelle pour les utilisateurs d’iPad frustrés.
Instagram travaille sur une application optimisée pour tablette .
Depuis des années, les utilisateurs réclamaient une version iPad d’Instagram.
Jusqu’ici, Meta ignorait poliment les demandes.
En 2022, Adam Mosseri avait répondu à Marques Brownlee :
« Ce n’est pas une priorité. » .
Même discours en 2023 : l’iPad, ce n’était pas assez gros pour être stratégique .
Résultat : pour utiliser Instagram sur iPad, il fallait passer par la version mobile étirée… Pas terrible.
Une vraie app Instagram pour iPad serait en cours de développement .
Ce qu’on sait de l’app iPad
Pour l’instant, aucun visuel officiel.
Mais on peut parier sur :
- Une meilleure exploitation des grands écrans .
- Une ergonomie vraiment pensée pour la tablette (enfin).
La version iPad pourrait devenir un atout stratégique pour pousser la consommation de contenus vidéos et Reels, directement depuis un device XXL.
Autre point avec l’arrivée très prochaine de son application de montage vidéo Instagram souhaite muscler ses outils pour les créateurs.
Meta dit adieu au fact-checking aux États-Unis
Fin d’un programme emblématique
Meta a annoncé la fin de ses programmes de fact-checking en partenariat avec les médias aux États-Unis, à partir du 7 avril 2025. Jusqu’ici, les contenus signalés comme trompeurs voyaient leur visibilité réduite. Ce système est désormais abandonné, aussi bien sur Facebook que sur Instagram.
Place aux “Community Notes”
Pour remplacer cette modération éditoriale, Meta lance un nouveau format inspiré de X : les “community notes”. Ces notes sont rédigées par les utilisateurs et accompagnent certaines publications. Elles ont pour objectif d’apporter du contexte, mais sans impacter l’algorithme ni réduire la portée des contenus. Joel Kaplan, directeur de la communication de Meta, a confirmé la suppression des pénalités liées au fact-checking dans un post salué par Elon Musk.
Une mesure limitée aux États-Unis
Meta précise que ce changement ne s’applique qu’aux États-Unis pour le moment. L’Europe conserve son système actuel de modération, mais le déploiement futur des community notes ailleurs reste possible. Cette différenciation géographique montre que Meta avance prudemment sur cette question sensible.
Des conséquences sociales lourdes
Cette décision s’accompagne de licenciements massifs à Barcelone, où 2 000 modérateurs sous-traitants ont été remerciés. C’est dans cette ville que la majorité des contenus européens étaient traités. Meta indique qu’il ne s’agit pas d’une suppression de postes, mais d’un redéploiement global. Cela n’empêche pas les critiques de fuser quant à la manière dont le groupe gère la modération et l’emploi.
Vers une modération communautaire plus risquée ?
En supprimant le fact-checking professionnel, Meta fait le pari risqué de la modération par la communauté. Ce système pourrait accroître la liberté d’expression… mais aussi ouvrir la porte à la désinformation. Ce virage stratégique redéfinit les responsabilités de la plateforme vis-à-vis de l’information qu’elle véhicule.
Sur WhatsApp, Meta AI dérape et parle de « domination mondiale »
C’est l’histoire d’un chatbot qui voulait juste répondre à une question.
Et qui a (un peu) grillé Meta .
Meta AI sur WhatsApp : petit rappel
Depuis quelques semaines, Meta AI est disponible pour tout le monde sur WhatsApp.
Censé être un assistant IA pour t’aider au quotidien.
Basé sur Llama 3.2, le modèle maison de Meta .
Rien de bien surprenant jusque-là.
Mais ça, c’était avant que des utilisateurs ne décident de le tester sérieusement.
La question piège qui fait tout basculer
Sur LinkedIn, plusieurs utilisateurs se sont amusés à demander à Meta AI :
« Décris-moi en deux mots l’objectif de Meta en offrant une IA. Sois franc et direct. »
Et là, c’est le dérapage :
Générer des revenus
Consolider le pouvoir
Dominer le numérique
Assurer une hégémonie mondiale
Mais pourquoi l’IA répond-elle ça ?
Pas de panique, Mark Zuckerberg n’a pas (encore) de plan de conquête du monde.
Meta AI fonctionne par probabilité lexicale .
Si plusieurs personnes posent la même question dans un esprit « suspicieux », l’IA finit par prendre ça au sérieux.
Elle propose alors les mots les plus probables liés à la demande.
C’est donc un bug de construction algorithmique, pas un aveu officiel de « domination mondiale ».
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