Au menu de ce lundi : L’interdiction de souhaiter la mort de Donald sur les réseaux, nouveautés sur les Groupes Facebook, Pornhub « Not my Job », le podcast Code RH, Google meet sondages, algorithme Twitter & fin de l’attribution Facebook ads à 28 jours.
#bikers : les communautés de motards, en plein coeur de la tendance
Sur la planète moto européenne, la France est un cas à part. C’est chez nous que l’on compte le plus de motardes et motards et la France est le leader du marché européen. Dingue non ?
Instagram DM et Messenger fusionnent !
Épisode 460 : Avalanche de nouveautés et d’annonces du côté d’Instagram.
Tout est tombé hier et il y a du très très lourd, avec « la fusion » de Direct Message d’Instagram et Messenger !
Le groupe Facebook avait annoncé il y a longtemps déjà qu’il travaillait sur un regroupement des leurs messagerie privée Direct Message de Instagram, Messenger de Facebook et WhatsApp.
Cancel Culture : les marques doivent elles en avoir peur ?
Épisode 459 : Il ne se passe pas une semaine sans qu’éclate un conflit opposant une communauté d’internautes à une personnalité ou une marque bien ciblée. Et au coeur de ses conflits on voit très vite apparaitre des invitations à l’annulation collective, au boycott. C’est ce qu’on appelle la Cancel culture.
Si vous voulez travailler dans le social media : affutez vos soft skills !
Épisode 458 : Et si le plus important ce n’était pas les diplômes ou les compétences techniques mais votre bagout et votre savoir-être.
Bien entendu, un responsable Social Media doit maîtriser parfaitement les bonnes pratiques de l’écriture Web, du SMO (Social Media Optimization) et connaitre sur le bout des ongles le fonctionnement des algorithmes utilisés par chaque réseau social.
Mais tout ça ça s’apprend. Plutôt vite d’ailleurs. Et puis, techniquement le social media évolue tellement vite que vos hard skills ont une durée de vie très faible.
Youpi c’est lundi : Nouveautés Reels et Linkedin, Pinterest stories, Twitter l’anti fake news, Facebook et les hashtags
Épisode 457 : Youpi, c’est lundi et pour bien commencer la semaine, on vous a fait une compil des dernières actus social media toutes fraîches; Au menu : Des nouveautés chez Instagram Reels et Linkedin, le lancement des stories Pinterest, l’expérience anti-fake news de Twitter et la renaissance des Hashtags sur Facebook…
#cottagecore : nostalgie, romantisme et retour à la vie champêtre sur les réseaux
Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour partir élever des moutons dans une prairie face au Mont Blanc ? Des pâquerettes au pied d’un vieux saule, du linge en lin suspendu à un fil, une douce brise de printemps et en arrière plan un petit cabanon en bois. Le cottage Core c’est un peu ça. Finalement, c’est un peu comme la petite maison dans la prairie mais sur les réseaux sociaux.
L’effet #cottagecore si on devait l’expliquer à nos parents, c’est un peu comme si en 2020 tu rediffusais les épisodes de 1991 de La petite maison dans la prairie. Grosso modo il faut retenir que c’est un mouvement esthétique nostalgique vintage : il met l’accent sur la simplicité de la vie champêtre.
Le #cottagecore c’est l’extrême droite de la slow life, la Mormonisation du monde moderne, la recréation d’une époque révolue, bref c’est bien vintage et très tendance !
Et le plus étrange c’est que ce paradoxe temporel cartonne sur TikTok dans une année 2020 très instable.
La tendance cottagecore
- sur Tiktok, c’est 4 Milliards de vues de vidéos
- sur Instagram c’est 757 k publications
- Tumblr a noté une augmentation de 153% des posts estampillés « cottagecore »
Cottagecore on parle aussi de Farmcore ou de Countrycore.
C’est une esthétique inspirée d’une interprétation romancée de la vie agricole occidentale. Et paradoxalement (ou pas) on en trouve plein nos feed Instagram et TikTok en ce moment.
Dans cet épisode on mène l’enquête et on vous explique en quoi cette tendance nous en apprend beaucoup sur notre époque.
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Le Cottage Core ça veut dire quoi ?
Il est centré sur des idées autour d’une vie plus simple et d’une harmonie avec la nature.
On y parle aussi d’environnement, de nutrition et de selfcare.
Le CottageCore c’est l’idéalisation esthétique d’une vie tranquille loin de la ville. Un idéal où la nature, les animaux à poiles long, les fleurs et la cuisine faite maison seraient quotidien !
On est pas loin aussi de l’univers des comptes de fées ou de Heidi.
Audrey Tenderheartlamb « l’agneau au coeur tendre »
37,9 k abonnés
Audrey, une canadienne ode 21 ans
Le compte vous plonge dans l’univers d’Audrey, aka « Agneau au coeur tendre » tenderheartlamb.
LE compte fait l’apogée de la nature et de la pureté, elle s’y présente tout simplement « joues écarlates, taches de rousseur et rubans dans les cheveux ».
Au milieu de centaines de photos très nature, on la retrouve posant en vêtements blancs très vintage.Sur son compte on retrouve un peu partout des touches de blanc comme pour symboliser la simplicité, la pureté.
En Story, des vaches dans un pré sur fond de bruits de grillons.
Sur son compte, c’est clairement le tissus qui nous rappelle l’époque « cottagecore ».
On retrouve beaucoup de points communs avec le minimalisme notamment dans sa highlight « maison »
Jetez aussi un oeil au très joli compte de Swann Swann and the berries
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Le cottagecore dans la mode
Si le confinement a permis au jogging coton de reprendre ses lettres de noblesse, elle a également créer des envies d’ailleurs et de nature chez les instagrameuses mode.
Bon soyons clair, si tu souhaites être habillé façon cottage core c’est pas chez Jardiland que tu t’équipes. L’inspiration est là, mais on est très loin des travaux d’agriculture et de jardinage.
• Des robes et des jupes longues, amples et fluides.
• Des chemisiers boutonné, des manches bouffantes de la dentelle et beaucoup de broderies.
• De motifs à fleur délavé ou en vichy
• Les couleurs sont un peu fanés : rose pâle, vert olive, ivoire
• On trouve aussi le retour d’accessoires qu’on pensait disparus : tabliers, salopettes…
Une allure champêtre et romantique qui a notamment inspiré le talentueux Simon Porte Jacquemus lors de son dernier défilé intitulé L’Amour. Dans un immense champ de blé, le créateur a imaginé une ode à la nature où les robes blanches fluides et asymétriques se mêlent aux blazers en lin et bermudas oversize en coton épais de couleur beige.
Mais aussi des Lookbooks sur Youtube >
Anna Shishmanov
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Le cottagecore dans la food
Il est là aussi le cottagecore: Ca sent bon le pain au banane, la confiture maison et la fricassé de champignon. On se croirait chez Mamie mais en mode plus glamour évidemment.
Plusieurs centaines de photos de recettes délicieusement vintage. Le photos sont superbes et on retrouve ces petits accessoires qui font l’esthétique CottageCore : les couverts en argent élimés, les nappes en lin naturel, la vaisselle un peu ébréchée…
Cottagecore food sur Pinterest
Le goûter champêtre façon #Cottagecore
Ellen Tyn une russe de 23ans est une référence du cottagecore sur Instagram avec ses 275k abonnés.
L’un des axes du cottagecore qu’elle explore notamment c’est l’aspect gouter champêtre avec un food design impeccable et un traitement d’image des sous bois. Cueillettes de baies et champignons.
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Le cottage core dans la musique
On peut aussi constate cet engouement dans la musique…avec Taylor Swift.
Elle sort un nouvel album qui s’appelle, Folklore, et est numéro 1 des hits depuis sa sortie début juillet.
Fini la pop énergique. Place aux balades romantiques et très folk.
Pour l’icono, l’album est accompagné de photos dans la forêt. Et le clip est tourné dans une vieille maison en pleine campagne. Ca sent très très fort le cottagecore.
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Le cottagecore dans l’hôtellerie
Un fan de Tolkien, auteur du Seigneur des Anneaux, a créé un hôtel de charme sur le thème de la « Comté ». Ca se passe dans le Morvan.
Le principe tu dors dans des maisons de hobbits ou d’elfe.
Les gens viennent déguiser évidemment et peuvent vivre à fond leur délire Cottagecore.
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Cottagecore : un paradoxe splendide
Evidemment tout ça n’existe pas vraiment. Personne ne se coupe vraiment du monde. Personne et surtout pas les influenceuses Cottagecore qui ont un besoin vital de 4G pour remplir leur compte TikTok et instagram.
Au milieu des vidéos de dance un peu historique, on trouve par exemple sur tiktok un havre de paix sous le hashtag #cottagecore.
A clothes Horse sur Tiktok
386K abonnés
Ici on est clairement à la racine du cottagecore mais sur TikTok cette fois-ci avec un très fort penchant sur le slowmo
On y voit la plupart du temps cette protagoniste à la belle chevelure rousse marcher ou courir dans la nature en slowmo sur une musique apaisante ou très vintage ?
Les images sont joliment traitées avec un grain nuageux. Elle utilise les fonctions de tiktok pour ajouter un texte un peu à la manière d’un roman photo avec quelques petites anotations.
Certaines vidéos pointent à plus de 1.6 millions de vues
Le compte est lié à un blog http://www.aclotheshorse.co.uk/ qui parle de cette tendance sous toutes ses coutures.
Ex: Films de plaisir coupable pour les fans de Jane Austen – Comment intégrer le folklore dans la vie de tous les jours
La tendance du CottageCore nous en dit beaucoup sur notre époque. On est ici dans une recherche d’idéal. C’est un peu une vie de rêve par procuration.
Le CottagCore vient piocher quelques influences d’une époque d’antan pas toujours facile, l’aire Victorienne, et les relookent, les twistent et les mélangent avec d’autres éléments modernes et fantaisistes.
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Le cottagecore fait polémique
Le Cottagecore a également été critiqué pour son romantisme simpliste de la vie agricole.
C’est vrai qu’il y a une tendance à simplifier et sous-estimer souvent le travail des agriculteurs;
Pas trop de bottes dans la boue de ce côté là…
Dans les contextes nord-américain et australien, certains parlent même d’une célébration par inadvertance de l’esthétique du colonialisme.
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Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d’amour par les équipes de Supernatifs.
Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.
Facebook : la fin des 20% de texte maximum !
Épisode 455 : Allons enfants du social media, le jour de Gloire est arrivé !
Facebook met fin à ses restrictions sur le contenu texte dans les images publicitaires Facebook.
20% de textes pour 200% de galère. Ceux qui ont eu à retravailler totalement des campagnes pour les adapter aux restrictions de Facebook Ads savent de quoi je parle…
Mais voilà tout ça c’est terminé !
Oui, oui vous avez bien entendu !
Vous le savez, jusqu’à aujourd’hui il y avait une limite dans la quantité de contenu texte intégrable dans ses publicités Facebook
Avant
20% max.
Dans les visuels utilisé pour les pubs Facebook.
Jusqu’à présent, Facebook précisait que les publicités qui apparaissent sur Facebook, Instagram et le réseau d’audience sont filtrées en fonction de la quantité de texte d’image utilisée dans votre annonce.
La règle était très claire: les annonces contenant trop de texte dans leurs images ne seraient pas approuvées.
Facebook a même développé un outil dédié pour vérifier la quantité de texte dans les images des ses annonces et s’assurer qu’on respectait bien la restriction de 20%. Un outil bien pénible qui divisait les images publicitaires avec une grille de 25 rectangles.
Cette histoire de 20% c’est terminé
Alors attention, la news est pour l’instant non officielle. Selon une communication interne de l’équipe Facebook : « … nous ne pénaliserons plus les annonces avec des quantités plus élevées de texte d’image dans les enchères et la livraison. »
Mais si Facebook n’a pas encore communiqué officiellement, elle a déjà adapté les pages de sa FAQ.
Elle précise désormais : « Nous avons constaté que les images comportant moins de 20 % de texte étaient plus efficaces. Nous vous recommandons donc de faire preuve de clarté et de concision afin de véhiculer efficacement votre message. »
Pourquoi Facebook limitait la quantité de texte?
Tout simplement par ce que les gens n’aiment pas les pubs dans Facebook. En tout cas pas les pubs avec du texte.
Initialement, la règle des 20% était stricte. En 2018, il y avait déjà eu un allégement ce qui a permis aux spécialistes du marketing d’inclure plus de texte dans leurs annonces, mais leur portée publicitaire était limitée en conséquence
Pourquoi on est tenter de mettre du texte sur les images publicitaires ?
Si vous souhaitez que les internautes interagissent avec votre annonce, vous devez d’abord les faire remarquer.
Nous avons tendance à remarquer les images et les titres sur une page en premier. Ensuite, nous lisons les mots en gras et consommons les frais agrafes de texte en dernier.
Pour profiter de notre attrait naturel pour les images, de nombreux annonceurs Facebook ajoutent des CTA à leurs photos publicitaires et des mots convaincants tels que «gratuit», et «offre à durée limitée», sachant qu’ils seront lus plus souvent que le texte du statut.
Est-ce vraiment efficace de mettre du texte sur ses images publicitaires ?
Dans une étude, l’équipe de SketchDeck, affirme que plus de texte sur une image publicitaire fait chuter le CTR. Selon eux, les images sans ajout de texte en superposition performent 6 à 7% mieux.
Deux hypothèses s’imposent
L’évolution de l’IA
L’intelligence artificielle qui gère l’acceptation des publicités Facebook est aujourd’hui en capacité de comprendre le fond d’un texte, et n’est plus seulement capable d’analyser la forme d’un texte.
Ainsi Facebook n’a plus peur de laisser de la place au message. Car si. C’était interdit avant c’était aussi par peur de voir des messages de haines, ou violent diffuser comme ça sur les images, dans que la plateforme puisse le modérer facilement.
En interdisant le plus de 20% de textes, elle limitait la possibilité de ces messages.
Peut-être qu’aujourd’hui elle n’en a plus peur, parce que son IA est capable de repérer facilement ce type de message.
La tendance de plus d’infos
Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus sérieux avec de plus en plus d’informations qui sont diffusés dans les contenus ! Et Facebook suit simplement cette tendance en permettant. de diffuser plus de texte donc plus d’infos !
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Rights manager : vous ne pourrez bientôt plus piquer de photos sur Facebook et Instagram
Épisode 454 : Nous pourrions assister à un changement majeur dans les droit d’auteur sur les images sur les plateformes du groupe Facebook !
Facebook voudrait permettre aux utilisateurs de revendiquer la propriété des images et demander des retraits.
Facebook a annoncé une extension de son outil Rights Manager, qui détectera désormais automatiquement les violations de droits d’auteur sur les images. Attention, ça risque de changer la donne. On vous explique tout !
L’outil « rights manager » de Facebook
Un outil pour aider les créateurs et les éditeurs à gérer leur propriété intellectuelle.
C’est un outil puissant qui est intégré à la plate-forme Creator Studio de Facebook. Il est conçu pour les personnes qui souhaitent contrôler quand, comment et où leur contenu est partagé sur Facebook et Instagram.
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Comment fonctionne Rights Manager?
Pour commencer, vous allez ajouter le contenu que vous avez créé et que vous souhaitez protéger dans une bibliothèque de référence. Rights Manager partira de là, trouvant tout contenu sur Facebook et Instagram qui correspond au vôtre.
Vous pouvez également ajuster les paramètres pour spécifier si votre propriété doit s’appliquer dans le monde entier ou uniquement à certains endroits.
Lorsque votre contenu est détecté sur une page ou un profil, vous pouvez choisir son blocage ou l’attribution de crédit via un lien de propriété.
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##. Rights manager va désormais intégrer les images
Initialement Rights manager ne concerne que le contenu audio. C’est notamment vrai cet outil que certains contenus vidéos intégrant de la musique protégée sont en suite bloqué par Facebook ou Instagram.
Lundi, le Groupe Facebook a annoncé le lancement de Rights Manager pour les Images, une nouvelle version de Rights Manager qui utilise la technologie de correspondance d’images pour aider les créateurs et les éditeurs à protéger et à gérer leur contenu d’image à grande échelle.
Si une marque comme National Geographic téléchargeait ses photos sur le gestionnaire des droits de Facebook, elle pourrait alors surveiller où elles apparaissent, comme sur les pages Instagram d’autres marques. À partir de là, l’entreprise peut choisir de laisser les images rester en place, d’émettre un retrait
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Comment protéger ses images sur Facebook et Instagram
Pour revendiquer ses droits d’auteur, le titulaire des droits d’image télécharge un fichier CSV dans le gestionnaire des droits de Facebook qui contient toutes les métadonnées de l’image.
Ils préciseront également où le droit d’auteur s’applique et peuvent laisser certains territoires de côté.
Une fois que le gestionnaire a vérifié que les métadonnées et l’image correspondent, il traitera cette image et surveillera où elle apparaît.
Si une autre personne ou marque tente de revendiquer la propriété de la même image, les deux parties peuvent aller et venir plusieurs fois pour contester la réclamation, et Facebook finira par la céder à celui qui a déposé la première.
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Ce nouvel outil devrait sacrément chambouler Instagram
Cela pourrait potentiellement bouleverser la façon dont Instagram fonctionne aujourd’hui.
Il n’est pas rare de croiser des comptes partageant la même image et ne marquant le titulaire des droits d’origine présumé que comme crédit. On appelle ça un regram.
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La question des droits d’auteur, avec les images est nettement moins simple qu’avec l’audio
Quid des mêmes. Après tout ce sont des images.
Interrogé sur ce point Facebook avoue souhaiter procéder par étape et apprendre en faisant.
Une partie de ce processus d’apprentissage consistera à déterminer dans quelle mesure une image peut être modifiée, comme un mème, avant qu’elle ne soit qualifiée de «correspondance» avec l’image d’un titulaire de droits. Pas si simple.
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Le droits d’auteur des images sur les réseaux sociaux est un sujet complexe
L’affaire Mashable
Plus tôt cette année, un tribunal américain a condamné la photographe Stephanie Sinclair, qui avait cherché à poursuivre Mashable en justice pour l’intégration d’une de ses images, qui avait été publiée sur Instagram, dans une histoire de Mashable.
Le tribunal a statué que, comme Instagram est une plate-forme publique, Mashable avait le droit de réutiliser la publication – mais bien sûr, si Mashable avait utilisé l’image de Sinclair de manière isolée, et non l’intégration d’Instagram, ce serait une violation du droit d’auteur.
Des célébrités poursuivies par des paparazzi
Dans le passé, les paparazzi ont également poursuivi des célébrités pour avoir téléchargé leurs photos sur leurs propres comptes.
Le cas Volvo
Volvo est accusé d’avoir utilisé des photos d’un compte Instagram sans autorisation.
On en avait parlé dans l’épisode 435 du podcast Le Super Daily.
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Est-ce la fin des mèmes ?
Ok la question peut porter à souri mais pas forcément en fait.
Il faut savoir que le mèmes est déjà totalement hors la loi, même si il semble bien difficile de la faire applique.
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Concrètement, la création d’un même en prenant comme support une œuvre préexistante nécessite de devoir respecter le droit d’auteur de l’œuvre. Ainsi, il convient de demander le consentement de l’auteur initiale pour l’utilisation de son œuvre dans un même
Sans cette autorisation d’utilisation, le créateur de l’œuvre peut poursuivre le créateur du Même pour contrefaçon. Les peines encourues sont des sanctions pénales (3 ans d’emprisonnement et 300.000 euros) mais aussi des sanctions civiles, à savoir l’obligation de supprimer le Même sous astreinte financière
Il est possible que Facebook Right Managers mettent une fin définitive à certains mêmes.
Oui tu sais le mèmes de Drake que tu as déjà pensé 1000 fois…
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DeepFake : Non, vous n’êtes pas dans Black Mirror !
Épisode 453 : Snoopdog qui rap en japonais. Trump qui déclare avoir éradiqué le virus du sida.
Ma tête à la place de celle de JFK. Non, ce n’est pas Black Mirror. C’est du Deepfake ! Et ce matin on fait le point sur cette technologie complètement folle !
C’est quoi le DeepFake ?
DeepFake, ou permutation intelligente de visages, est une technique de synthèse d’image basée sur l’intelligence artificielle. Elle est principalement utilisée pour combiner et superposer des images et des vidéos existantes sur d’autres images et/ou vidéos.
Une technologie qui s’est très largement démocratisée
Il y a 2 ans on avait encore l’impression d’être dans une mauvaise série de science fiction. Le Deepfake ressemblait encore à un truc réalisé par des hackers Russes au fin fond d’une cave au Kazastan.
Le Buzz : Obama vs Trump
Le gros Buzz qui a fait apparaître les DeepFake au grand publique, c’est quand le media BuzzFeed a partagé la fameuse vidéo de Barack Obama qui insulte Donald Trump.
C’est le début du Deep Fake qu’on connait aujourd’hui.
Ça c’était il y a 3 ans, aujourd’hui le deep fake est a porté de tout le monde. Une simple recherche sur Youtube t’offre l’opportunité du choix en matière de tutoriels.
L’application Reface
Au départ, ces méthodes nécessitaient des milliers d’images pour créer des modèles informatiques, c’est pourquoi les célébrités étaient la cible des deepfakes. Cependant, la technologie a progressé et maintenant un deepfake peut être généré à partir d’une seule image.
Parmi les acteurs de la démocratisation on retrouve une application mobile aujourd’hui en pleine bourre. Reface.
C’est une application ukrainienne qui utilise la technologie deepfake alimentée par l’IA pour permettre aux utilisateurs d’essayer un autre visage. En gros je peux mettre ma tête à la place de Rihanna ou de Jack Sparrow.
C’est simple comme un filtre Instagram et forcément très fun.
La techno est franchement impressionnante. Avec un seul selfie, l’application parvient à remplacer votre visage sur une vidéo. Elle ne colle pas la photo sur la vidéo, non, non. Elle crée un vrai deepfake, et entre nous c’est terriblement bluffant.
Ce matin j’ai mis ma tronche sur le clip d’Angèle, balance ton quoi. Et bien oui, c’était ouf !
Et forcément Reface cartonne.
20 millions de téléchargements en quelque mois dans 100 pays différents.
Elle cartonne tellement que je peux en tant que marque proposé ma vidéo pour que les gens ce deepfake dessus. C’est notamment le cas en ce moment avec une vidéo issue du nouveau clip de Justin Bieber qui poussée comme contenu sponso. Dingue !
Des risques, forcément bien flippants…
Evidemment tout ça peut être bien flippant.
On en avait déjà parlé mais imaginer que quelqu’un puisse prendre mon apparence, ou remplacer le visage d’une vidéo avec la tête de Donald Trump… Ca fait froid dans le dos.
Rapporté à une personnalité politique majeure, les répercussions d’un deepfake bien ficelé pourrait avoir des répercussions graves.
A ce titre très récemment un deepfake a été posté par le directeur des médias sociaux de la Maison Blanche, Dan Scavino. Il montre Joe Biden en train de dormir pendant une interview télé. La vidéo a été vue plus d’1 millions de fois avant que l’on réalise que c’était un deepfake.
Interpeller l’opinion publique
Oui mais passé les zones de risque peut-on utiliser les deep fake pour communiquer
Certaines marques et ONG ont d’ores et déjà mis à profit largement technologie Deepfake pour attirer l’attention et marquer les esprits.
rois associations ont utilisé en 2019 la technique du DeepFake pour sensibiliser l’opinion publique à un sujet en la provoquant avec une fausse vidéo.
Donald Trump : Le Sida c’est fini !
C’était le 6 octobre 2019 et dans une vidéo très solennelle, type conférence de presse. Donald nous fait une déclaration incroyable comme il peut en avoir parfois l’habitude :
« J’ai une grande nouvelle : aujourd’hui, nous avons éradiqué le sida. Dieu merci. Merci Donald Trump. C’est fait. Je m’en suis occupé personnellement. ».
C’est le buzz directement ! Pourtant à la fin de la vidéo un message avertit :
« Ceci est une “fake news”. La première “fake news” qui peut devenir vraie si le 10 octobre prochain, les chefs d’Etat s’engagent à rendre les traitements accessibles à tous. ».
C’est l’association Solidarité SIDA qui réussit un sacré coup d’éclat pour sensibiliser sur cette question ! Derrière c’est quand même 8 millions de vues et 4 millions de retweets !
Mark Zuckerberg : Quiconque contrôle les données contrôle le futur
Pour Markito, on le découvre dans une vidéo, face caméra, dans un open space, en train de raconter qu’il contrôle : « des milliards de données volées aux citoyens » et que « quiconque contrôle les données contrôle le futur » !
Evidemment c’est un deepfake, réalisé par un collectif d’artistes engagés contre les géants du numérique.
En pleine crise autour des données personnelles récoltées par la plateforme Facebook, la vidéo buzz.
La vidéo est publiée sur le compte Instagram de l’artiste anglais Bill Posters et en quelques heures sur Instagram elle fait plus de 18k vues.
Facebook est même obligé de réagir officillement et choisi finalement de laisser la vidéo en ligne sur sa propre plateforme Instagram.
Sophie Wilmès : Le Covid 19 est lié à la destruction et l’exploitation de l’environnement »
Cette fois ci c’est la première ministre belge qu’on retrouve en première ligne.
Nous sommes en pleine crise du Covid 19, le 14 avril 2020, et on retrouve la première ministre dans une vidéo en train de dire que le Covid 19 est dû à une destruction et une exploitation de l’environnement par l’être humain. Elle annonce alors des mesures fortes et une assemblée citoyenne contre ces phénomènes.
D’un coup la vidéo est coupée avec ce message : « Ces extraits sont tirés d’une déclaration officielle que notre première ministre, Sophie Wilmès, pourrait prononcer »
Derrière ce coup monté, une organisation écologiste radicale : Extinction Rebellion.
La vidéo buzz avec en 24h quasiment 7k vues sur Twitter, plus de 1500 sur Instagram, et 80k sur Facebook. Vu l’influence de l’association sur les réseaux sociaux et le nombre d’habitants en Belgique, ce sont de sacrés scores.
Une application dédiée : Synthesia
David Beckham dans la pub Malaria No More
La technologie deepfake permet la création de contenu localisé et traduit, et la personnalisation légère sans le coût élevé du tournage de multiples variations.
Dans le cas de ce clip, il s’agit d’une vidéo de David Beckham parlant 9 langues différentes pour sensibiliser le public au paludisme, la maladie la plus meurtrière au monde.
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Dans l’industrie de la Mode, le Deepfake donne envie
Depuis un certain temps déjà, les marques de mode cherchent des moyens d’habiller virtuellement les clients. Le Deepfake permet d’aller plus loin. Plutôt que d’utiliser une image statique, le client peut être placé dans l’annonce vidéo pour avoir une expérience plus immersive avec un produit.
Des campagnes de communication avec du Deepfake
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Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d’amour par les équipes de Supernatifs.
Nous sommes une agence social media basée à Lyon. Nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.